Qui sommes-nous ?

L’histoire de Kalaweit

L’association Kalaweit a été créée par Chanee, un français passionné par les gibbons depuis son adolescence.
Chanee, Président et Fondateur de Kalaweit

En 1998, âgé de 18 ans, il part pour l’Indonésie avec le soutien inattendu de la comédienne Muriel Robin qui finance son voyage. Il veut se consacrer à la sauvegarde des gibbons qu’il sait menacés par la disparition des forêts.

Sur place, il constate vite que la déforestation dépasse ce qu’il imaginait et de la lourde menace qu’elle fait peser sur la faune sauvage, notamment sur les gibbons. Vivant dans les arbres ils sont les premiers impactés si la forêt disparaît.

Il créé alors un premier centre de soins à Bornéo (Kalimantan), pour recueillir les gibbons issus des trafics, il n’existait alors aucune structure permettant de recueillir ces animaux. En 2003 il ouvre un deuxième centre de soins sur l’ile de Sumatra et créé la radio Kalaweit FM qui émettra à Bornéo jusque juin 2022. Un troisième ouvre sur l’île de Siberut en 2022.

Depuis 2012, l’association collabore avec des villages partenaires pour protéger leurs forêts, la surface de ces zones protégées augmente chaque année. Cela permet de mettre les animaux sauvages à l’abri de la déforestation et des trafics.

Kalaweit signifie « gibbon » en Dayak, ethnie majoritaire de l’île de Bornéo.

L’association agit pour la biodiversité en général tout en restant le plus grand projet au monde de sauvegarde des gibbons.

En Indonésie, les forêts sont détruites à cause de l’exploitation minière et forestière mais surtout pour la production d’huile de palme. Les jeunes gibbons sont capturés pour devenir des animaux de compagnie mais vers 7 ans, âge de la maturité sexuelle, l’animal devient agressif et est tué. Au moment de la capture du jeune, les parents sont souvent tués.


Merci à Muriel Robin grâce à qui l’aventure a été possible.

Des milliers d’animaux ont été secourus par Kalaweit, des gibbons et siamangs mais aussi des ours, macaques, crocodiles, binturongs, reptiles, oiseaux, etc.

La plupart, autres que gibbons et siamangs, ont été relâchés. Pour les gibbons et les siamangs, qui sont beaucoup plus compliqués à relâcher (territoriaux, fragiles, etc) une grande partie ne pourra pas retourner dans la nature et restera à Kalaweit.

Nos missions

Plus de 6 000 gibbons seraient détenus illégalement rien que sur les îles de Bornéo, Sumatra et Java. Kalaweit ne pourra pas tous les sauver.

Par son action sur le terrain, l’association offre une vie meilleure aux gibbons et autres animaux victimes des trafics puis recueillis. Certains pourront même être relâchés.

Aider les populations locales à protéger leurs forêts

C’est la création de zones protégées dans les communes des villages partenaires qui permettra de sauvegarder la faune sauvage.

La nécessité de protéger l’environnement commence à se faire ressentir auprès des populations qui vivent au contact des forêts. Elles les voient disparaître et laisser la place aux plantations d’huile de palme… D’autres types d’exploitations viennent aggraver cette déforestation : mines de charbon, de diamants ou d’or.

Donner une seconde chance aux animaux victimes des trafics

La plupart du temps, les animaux sont détenus dans des conditions inadaptées : cages exigües, environnement stressant, carences alimentaires, absence de stimuli et de congénères… Dans ces conditions leur espérance de vie est souvent courte. S’ils survivent, ils sont malheureusement souvent tués par leur propriétaire à l’âge de la maturité sexuelle, vers 6/7 ans, car devenus ingérables.

Pour certains, un long travail de réadaptation à la vie sauvage est possible. Il faut par exemple sélectionner les animaux non porteurs de maladies humaines pour éviter de contaminer les populations de gibbons sauvages.

Beaucoup des gibbons recueillis sont porteurs de maladies comme l’herpès simplex ou des hépatites ce qui les rend impossible à relâcher.

Sensibiliser au respect de la nature

L’avenir de la biodiversité, et des gibbons, sera possible si la jeune génération prend conscience de l’importance de préserver l’environnement.

La sensibilisation du grand public se fait grâce à la communication sur les réseaux sociaux et dans les médias (presse, radio, TV, internet).

Les relations développées sur le terrain avec les populations locales et les acteurs locaux permet à Kalaweit de diffuser ses messages en faveur de la biodiversité.

Intégrer la population et les autorités à nos actions

L’intégration de la population locale et des autorités au fonctionnement du projet est essentielle. L’embauche de personnel local créé une proximité et un lien avec les villageois qui s’intéressent ainsi à la protection de leur faune et de leur forêt. Des soins médicaux sont prodigués gratuitement par l’association aux employés et à leur famille.

Inclure les autorités est un autre point fondamental. La lutte contre le braconnage ou contre les coupes de bois illégales se fait avec la collaboration de la police indonésienne, qui soutient ainsi ouvertement le travail de l’association.

Notre équipe

En France

Conseil d’administration :
Président Fondateur de Kalaweit : Chanee
Trésorier : Jean-Marc Bouve
Secrétaire : Carine Le Thanh

Responsable Kalaweit France : Constance Cluset

En Belgique

Reponsable Kalaweit Belgium :
Patricia Coenen

En Indonesie

On compte 66 employés : vétérinaires, soigneurs, techniciens, cuisiniers, gardes, comptables…

En Suisse

Responsable Kalaweit Suisse :
Julien Buée

En Indonésie

En Europe France / Belgique / Suisse

Budget annuel

Dépenses 2023€ / anRépartition
Salaires personnel Indonésie (65 employés)251 90234 %
Nourriture et soins pour les animaux117 88116 %
Frais fonctionnement France93 55212 %
Infrastructures, réparations, entretien102 58114 %
Transports et logistique67 0679 %
Frais de fonctionnement Indonésie13 9122 %
Achat de forêt97 69013 %
Total744 585
100 %

Assemblée générale

Voici le compte-rendu de notre dernière Assemblée Générale annuelle. Il contient les rapports moraux et financiers de Kalaweit France et de Yayasan Kalaweit Indonesia.